Accueillir une personne victime de violences conjugales ou intrafamiliales peut parfois poser des défis imprévus. Il est crucial de savoir comment gérer ces situations pour assurer une résolution rapide et efficace. Voici les étapes à suivre et les options disponibles en cas de problème.
1. En cas de danger immédiat
Si vous ressentez une menace directe ou avez le moindre doute sur votre sécurité, appliquez le principe de précaution : appelez immédiatement le 17.
2. Gestion des dégradations éventuelles
- Dégradations involontaires : Il peut arriver, bien que rarement, que des dégradations, généralement légères et involontaires, surviennent pendant l'accueil. Si vous constatez des dommages, il est important de nous en informer dès que possible.
- Assurance logement : Pour couvrir les frais liés aux dégradations, vous pouvez faire appel à votre assurance logement, en lien avec la responsabilité civile de l’abrité(e). Cette démarche permet de récupérer les coûts des réparations ou des dommages éventuels.
- Soutien financier de l’association : Bien que l’association ne soit pas légalement ou contractuellement responsable des dégradations, elle peut, dans certains cas, décider d’aider financièrement. Pour bénéficier de cette aide, vous devez présenter une facture ou un justificatif des coûts. Cette aide est accordée à titre exceptionnel pour les frais que vous ne pouvez pas couvrir vous-même.
3. En cas de mésentente
- Communication : Si une mésentente survient entre vous et l’abrité(e), il est crucial de communiquer ouvertement pour tenter de résoudre le problème. Souvent, une discussion honnête peut aider à résoudre les conflits avant qu'ils ne s’aggravent.
- Intervention du référent(e) : Si la mésentente persiste malgré vos efforts pour la résoudre, contactez votre référent(e) au sein de l'association. Le référent(e) pourra intervenir pour faciliter une médiation ou offrir des conseils pour résoudre la situation de manière équitable.
4. Si l’abrité(e) refuse de partir
- Suivi régulier : L'association effectue un suivi régulier avec l’abrité(e) pour s’assurer qu’elle ne se retrouve pas sans solution. En général, ce suivi permet de prévenir les situations où l’abrité(e) resterait dans le logement sans y être autorisé(e). Cette situation ne s’est jamais produite.